Mamy Factory a décidé de lancer une gamme complète de thés pour toute sa communauté de tricoteuses friandes de boissons chaudes.
Le choix a été fait de travailler en étroite collaboration avec un spécialiste des thés naturels : Monsieur Arnaud Bachelin.
Tout comme ses laines sont choisies pour les caractéristiques nobles et 100% naturelles, Mamy Factory a choisi de partir sur une gamme de thés sourcés auprès de petits producteurs reconnus dans leurs régions respectives et respectueux de leur environnement.
Les feuilles de thé ainsi récupérées sont ultimement parfumées à la main par les équipes d’Arnaud. En tant que tea connoisseur, Arnaud Bachelin s’applique à mettre en place une sélection stricte des feuilles de plantations et d’y ajouter ses propres arômes naturels, que ce soit à travers l’ajout de pétales de rose ou de cardamome, ou autres fruits.
Notre collaboration fut placée sous le signe d’un retour à l’origine de chaque type de thé, vert, blanc ou noir, et de développer une petite collection d’infusions qui proviennent de notre terroir pour des dégustations l’après-midi ou le soir. Ces thés combleront ainsi notre communauté qui pourra déguster tous ces thés naturels à tout moment de la journée.
Nous avons posé quelques questions type à Arnaud pour qu’il nous explique son parcours dans le thé et ses envies actuelles ainsi que sur son travail dans cette collaboration exclusive.
Pourriez-vous vous présenter en quelques lignes pour notre communauté ? Qui vous a guidé a l’origine dans cette quête du thé ? Avez-vous eu un maître ou un mentor ?
Je suis archéo-botaniste de formation, mais ma passion du thé a pris le dessus sur mes études ! Je voulais comprendre, et plusieurs personnes ont pris mes questions au sérieux et m’ont beaucoup appris : je pense en particulier à la responsable d’une boutique, à une grande spécialiste des thés chinois, puis par la suite des producteurs indiens, chinois et japonais. Ce désir de comprendre m’a parfois desservi à court terme : une partie du monde du thé a beaucoup de choses à cacher, et n’aime pas qu’on pose trop de questions.
Combien de thés avez-vous pu goûter dans votre vie ? Êtes-vous encore surpris par certains thés ? Quel est la dernière surprise que vous avez découverte ?
Au moins un millier, mais tout dépend comment on compte-non, il est impossible de vous donner un chiffre. Et puis, avoir goûté beaucoup de thés est un privilège plutôt qu’une gloire, alors il serait malvenu de se vanter ! Au risque de paraître conservateur ou rabat-joie, je dois reconnaitre que la surprise dans le thé est plutôt négative. Je n’ai rien contre la nouveauté, mais je parlerais plutôt l’admiration devant le boulot de certains producteurs, une maison sino-maori-néo-zélandaise qui fait un oolong parfait, un producteur japonais écologiste qui réinvente sa tradition. Sans oublier non plus des femmes et des hommes du Yunnan ou d’ailleurs qui font un travail physique très dur pour un salaire généralement trop bas.
Si vous auriez un thé à recommander pour un néophyte qui voudrait s’initier ?
Plutôt qu’un thé en particulier, je recommande de ne pas être intimidé(e) : comme le monde du vin, le monde du thé peut paraître impressionnant, mais tous les professionnels qui ne trichent pas sont prêts à répondre à toutes vos questions. Quand vous le pouvez, goûtez des choses différentes, et recherchez l’excellence dans ce qui vous plait déjà. Mais attention : une fois que vous avez goûté un bon Earl Grey ou un thé vert bien fait, il est impossible de revenir en arrière !
Vous partagez avec Mamy Factory le même souci de produits nobles, naturels et éco-responsables. En quoi vos thés reflètent-ils cette philosophie ? Est-ce devenu difficile de sourcer du thé naturel alors que la majeure partie des acteurs utilisent des arômes de synthèse ?
Merci de cette question, et de me faire le compliment de m’associer à vous : je connais votre exigence, et vous rejoins sur ce point. Le thé a souvent une bonne image, mais sa réalité est un peu plus trouble. C’est dans la plupart des cas une boisson industrielle : à tous les niveaux de la chaîne il y a des raccourcis dont les effets écologiques, sociaux et sanitaires sont très mauvais, y compris pour les thés bios. J’ai la chance d’être soutenu par une clientèle qui connait la qualité de mes produits, et leur fidélité me permet d’aller sourcer mes thés moi-même, et ainsi d’avoir une relation de confiance avec les producteurs. Cela n’a jamais été facile, mais je ne voulais pas la facilité. Ce n’est pas devenu plus simple ces dernières années, avec le green-washing de grandes marques qui comprennent qu’elles doivent changer, mais je suis optimiste, les choses vont lentement dans le bon sens.
Vous avez décliné un gamme complète de thés avec Mamy Factory ainsi que deux infusions, en quoi cette gamme est également représentative de votre univers ?
En imaginant cette gamme avec vous et en pensant ensemble à votre communauté j’ai voulu mettre en avant des produits sains, dont je pouvais être fier. Je voulais des goûts agréables, qu’on puisse aimer boire seule ou en petit groupe : le thé et le tricot sont des activités qui peuvent être solitaires ou partagées. Et je voulais des choses à votre image, un peu classiques, mais élégantes, avec une personnalité, une qualité – des thés qu’on aura plaisir à reboire, à garder chez soi, tout l’inverse d’un vêtement dans une matière synthétique qu’on ne porte qu’une seule fois !
Vous êtes également reconnu pour votre salon de thé iconique à Paris, que conseillerez-vous comme accompagnement avec cette nouvelle gamme de thés Mamy Factory ?
Le secret de notre salon de thé, et particulièrement de nos scones, est que nous faisons presque tout nous-mêmes. Cela prend un peu plus de temps, mais ce n’est pas difficile ! Alors j’encourage les personnes qui consommeront ces thés à prendre une petite demi-heure pour se faire quelque chose soi-même, par exemple un quatre-quart dont on peut offrir la moitié à une voisine sympa ! Et la plupart de ces thés accompagnent très bien des repas salés, alors faite de belles combinaisons, un thé fumé avec un fromage de chèvre, un thé léger avec du poisson, il y a au moins mille possibilités.
À l’heure des circuits courts et du made in France, on parle de faire du thé français ? Seriez-vous intéressé par développer cette filière, est-ce un mythe ou une réalité ?
Au cours de l’histoire il a plusieurs fois été question de cultiver le thé en France, mais ce n’est que depuis quelques années que cela commence à se concrétiser grâce au travail passionnant de quelques précurseurs croisant l’Asie et l’Europe. Je suis originaire du Morvan, et ai constaté que les terres de cette région se prêteraient parfaitement à la culture du thé. Je suis en train de lancer un projet complet, écologique, ambitieux et fermement implanté dans ce territoire. En attendant de pouvoir vous accueillir sur place, je vous invite à venir en lire davantage.
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